L’Homme d’acier (Man of Steel) est le recommencement de la franchise de Superman au grand écran. Le film a été réalisé par Zack Snyder (Dawn of the Dead, 300, Watchmen, Sucker Punch) et c’est produit par Warner Bros., DC Comics et Christopher Nolan (trilogie de Batman, Inception, Memento).
L’histoire commence sur Krypton, Jor-El et Lara Lor-Van donnent naissance à un enfant, Kal-El, qui est le premier né de manière naturelle. C’est bien joli une naissance, mais Krypton a de plus grave problème, elle est sur le point d’imploser dû à une surexploitation de l’énergie de la planète. Le général Zod fait un coup d’État, il pense pouvoir sauver Krypton, mais Jor-El n’est pas du même avis que lui sur sa solution. C’est pour ça que Jor-El vole le Codex et il l’envoie avec son fils sur une autre planète, la Terre. Entre temps, le pseudo coup d’État échoue, Zod et ses complices seront punis pour le crime. Krypton finit par imploser et Kal-El est le seul survivant de sa race.
Une fois sur Terre, il est recueilli par la famille Kent. Jonathan et Martha Kent élèveront Clark (Kal-El) et ils lui enseigneront les valeurs humaines. Clark, étant jeune enfant, découvrira rapidement qu’il a des habiletés extraordinaires. Il devra apprendre à les cacher et à les maîtriser. 33 ans après l’arrivée de Clark sur Terre, le général Zod et ses sbires l’ont enfin retrouvé. Clark devra choisir s’il doit sauver la Terre ou reconstruire Krypton avec Zod.
Je dois dire que je ne suis pas un grand amateur de Superman, ce n’est pas un personnage qui n’intéresse pas énormément. Cependant avec toutes les différentes bandes-annonces qu’il y a eu lors des derniers mois, j’avais plutôt hâte de voir le film.
Le film m’a déçu, mais ça reste tout de moins un bon divertissement. Ce qui m’a le plus énervé dans L’Homme d’acier, c’est les mautadits reflets dans la lentille (ou lens flare). Il y en avait à toutes les scènes ou presque, certaines étaient tellement mal placées, du genre qu’ils étaient vraiment près du cadre quand la caméra bougeait légèrement de haut en bas et ils disparaissaient et revenaient. Ils en avaient tellement que ça m’a brisé mon expérience.
L’histoire est intéressante et j’aime comment elle a été amenée. Cependant, il y a des choses qui sont mal expliquées ou qui restent floues, et c’est seulement 40 minutes plus tard que c’est expliqué. Encore une fois, ça brise l’expérience puisque je me suis posé plein de questions et je n’avais pas les réponses. Ça explique surement pourquoi je n’ai pas embarqué dans le film dès le départ. Aussi, il y a beaucoup de raccourcis à la réalisation, par exemple, des scènes qui coupent sans vraiment de transition (ça coupe sec un peu).
Après tous ses irritants, vous devez vous dire que L’Homme d’acier est mauvais, mais non, il y a du positif dans ce film. J’ai bien aimé voir l’évolution de Clark/Kal-El et sa quête d’identité. J’ai aussi bien apprécié le combat épique entre Superman et le Général Zod. Beaucoup d’actions et de mouvement, des fois, c’était un peu étourdissant. Est-ce la faute du 3D? C’est dur à dire. Le 3D était bien, mais ça n’apportait rien de plus, sauf pour les reflets de verres, *grrr!* Le scénario de David S. Goyer a quelques lacunes, mais il se tient. Il se passe beaucoup de choses en plus ou moins 2h30 et même peut-être trop de choses. C’est surement pour cela qu’il y a des moments moins bien expliqués.
La distribution était super. Henry Cavill dans le rôle de Clark est assez impressionnant, beaucoup de muscles, aucune rembourrure dans le costume. La journaliste du Daily Planet, Lois Lane est interprétée par la jolie et charmante Amy Adams. Russell Crowe joue le père biologique de Clark. Une chose que j’ai moins aimée de son personnage, c’est qu’il est censé être mort, mais il refait surface en tant que fantôme. Sa conscience était dans l’ordinateur, mais il semble totalement normal, j’aurais apprécié que le réalisateur lui mette un traitement graphique du style d’un hologramme. Mais sinon, Russell Crowe était bien dans son rôle.
Bref, j’ai quand même bien aimé le visionnement de L’Homme d’acier, c’est un bon divertissement et j’ai une curiosité à savoir la suite. Eh oui, avant même que le film soit projeté dans les cinémas, Warner Bros. a déjà confirmé qu’en 2015 il y aura un Man of Steel 2 réalisé par Zack Snyder et écrit par David S. Goyer. Je vous recommande de le voir sur grand écran, ce n’est pas nécessaire en 3D. Si vous n’êtes pas amateur ou connaisseur de Superman, vous pourriez toujours attendre la sortie DVD/Blu-Ray.
Fiche technique
- Titre original et français: Man of Steel
- Titre québécois: L’Homme d’acier
- Réalisation: Zack Snyder
- Scénario: David S. Goyer, d’après une histoire de David S. Goyer et Christopher Nolan, d’après sur les personnages créés par Jerry Siegel et Joe Shuster
- Direction artistique: Vlad Bina, Chris Farmer, Aaron Haye, Dan Hermansen, Craig Jackson, Helen Jarvis et Kim Sinclair
- Décors: Alex McDowell
- Costumes: James Acheson et Michael Wilkinson
- Photographie: Amir Mokri
- Montage: David Brenner
- Musique: Hans Zimmer
- Production: Christopher Nolan, Charles Roven, Deborah Snyder et Emma Thomas
- Sociétés de production: Legendary Pictures, Syncopy Films, DC Comics et Cruel et Cruel and Unusual Films
- Sociétés de distribution: Warner Bros. Pictures (États-Unis), Warner Bros. France (France)
- Budget: 235 000 000 de dollars8
- Pays d’origine: États-Unis
- Langue originale: anglais
- Format: couleur — 35 mm, 2.35 : 1 CinemaScope, 3D
- Genre: super-héros
- Dates de sortie: 14 juin 2013
Distribution
- Henry Cavill: Clark Kent / Superman / Kal-El
- Amy Adams: Lois Lane
- Michael Shannon : Zod
- Kevin Costner: Jonathan Kent
- Diane Lane: Martha Kent
- Antje Traue : Faora
- Russell Crowe: Jor-El
- Ayelet Zurer: Lara Lor-Van
- Laurence Fishburne: Perry White
- Harry Lennix: Général Swanwick
- Christopher Meloni: Colonel Hardy
- Richard Schiff: Dr Hamilton
- Rebecca Buller: Jenny Jurwich
- Tahmoh Penikett: Henry Ackerdson
- Michael Kelly: Steve Lombard
- Dylan Sprayberry: Clark Kent (jeune)
- Jadin Gould: Lana Lang (jeune)
- Robert Gerdisch: Whitney Fordman (jeune)
- Jack Foley: Pete Ross (jeune)
Merci à Cinémaniax pour les billets de l’avant-première