Cette bande dessinée, j’en avais parlé sur la balado d’Entre les Cases dans les environs du Comiccon de Montréal (mi-septembre 2014), mais je n’avais jamais eu le temps de faire ma critique par écrit ici. Donc, la voici:
Un robot vient de se réveiller et il n’a aucune idée d’où il se situe ni de son identité. Il erre dans un désert d’une planète inconnu. Quand tout à coup des gens viennent le capturer. Les kidnappeurs pensent avoir attrapé Bukley, le chef de la bande adverse. Cependant, ce robot n’est pas Bukler. Par la suite, on découvre que les deux clans de robots s’affrontent pour le contrôle d’objets qui tombent du ciel. Le robot qui ressemble à Bukley réussira-t-il à s’échapper et découvrir qui il est et pourquoi il ressemble à ce fameux Buckley?
Ce western robotique est écrit par Gautier Langevin et est illustré par Olivier Carpentier. Cette bande dessinée est sortie en premier sous la forme d’un webcomic sur le site Kimiq.com, une plateforme de diffusion du Studio Lounak.
J’ai trouvé l’histoire très intéressante et très intrigante. Le mélange entre le genre westerns spaghettis et science-fiction des robots se fait à merveille. Ces deux genres sont superbement bien agencés dans Far Out. L’histoire de ce premier volume ne révèle pas beaucoup sur l’intrigue, mais ce ne serait pas tardé puisque le volume 2 est commencé sur Kimiq.com depuis le 26 novembre 2014.
La lecture de ce volume se fait très rapidement puisque le volume ne contient que 66 pages (environ) avec un sketchbook. Mais, ce n’est pas tant un pont faible, parce que l’histoire est remplie d’action et ça n’arrête pas. À la fin du volume, je me suis dit « ben voyons, c’est déjà fini », mais c’était très bien et j’ai déjà hâte de lire la suite.
Les dessins et le design des personnages sont excellents, on sent qu’Olivier Carpentier maîtrise les deux styles (western et robot). Par contre, je dois dire avoir eu une petite confusion à savoir qui est qui. C’est-à-dire que plusieurs robots finissent par se ressembler. Même s’ils ont des caractéristiques humaines, des yeux et des bouches robotiques, je n’ai pas trouvé qu’ils se distinguent les uns des autres.
La version web semble avoir des couleurs un peu plus vives que la version imprimée. Les couleurs dans le livre semblent être plus sales et plus ternes, c’est sûrement dû à l’impression et au type de papier. En même temps, ces couleurs plus ternes amplifient l’ambiance désertique de l’histoire.
Somme toute, Far Out est un récit très intéressant que je vous recommande. Il est disponible sur le site de Kimiq.com ou chez votre libraire de BD pour environ une vingtaine de dollars. Je vous invite à aller feuilleter sur le site et si vous aimez, courrez vous le procurer.