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affiche-discopathePremière partie à ce programme double du 12 octobre au festival SPASM.

Discopathe: une maladie psychologique qui provoque chez le malade un genre de phobie de la musique disco.

Pour notre «héros» nommé Duane, quand il entend ladite musique, il devient posséder. Lors de ses transes, il devient un dangereux tueur. Cette maladie lui fera perdre son emploi. Sur son chemin pour retourner à la maison, il fera la rencontre d’une jolie demoiselle. Elle l’invitera à aller danser au Septième ciel, un club disco sur la 58e avenue à New York. Lors de cette soirée, il perdra tous ses moyens et la jolie demoiselle en payera le prix. Le lendemain matin, quand le corps fut découvert, Duane s’enfuit à Montréal.

Quatre ans se sont écoulés, Duane a été embauché comme technicien audio au Collègue privé Ste-Julie. Tout se déroule bien pour lui jusqu’au jour où deux collégiennes décident de rester au collège pour la fin de semaine. Elles mettront un vinyle de musique disco. C’est alors que Duane sera atteint d’une nouvelle crise de folie meurtrière. Les deux collégiennes n’y survivront pas et Duane enlèvera Francine, un des professeurs du collège. Un des policiers de New York qui était sur l’affaire quatre ans auparavant décide d’aider la police de Montréal à coincer ce meurtrier.

Je suis très content d’avoir pu voir le film au festival SPASM puisque j’avais manqué la projection lors du festival Fantasia 2013. Le film Discopathe est un heureux mélange entre un film dit «slasher» et un film de série B. Je m’attendais à ce qu’il y ait beaucoup plus de meurtres, mais quand il y en avait, le sang giclait à profusion. Il faut reconnaître l’excellent travail de Rémy Couture sur les effets spéciaux. Les acteurs incarnent parfaitement leurs personnages qui sont à certains moments joués gros. Il y a beaucoup d’attention portée aux détails de ce film. Que ce soit les décors, les vêtements, les accessoires ou la musique, tout nous replonge dans cette époque. C’est une très belle reconstitution de la fin des années 70 et du début des années 80.

Le tournage s’est déroulé à Montréal et à New York. Cela fait étrange de voir le Théâtre Plaza réaménagé en discothèque. Il y avait une étrange sensation d’être assis dans la salle où le premier meurtre du film s’est déroulé. Le film est bilingue, littéralement, un peu comme le film Bon Cop, Bad Cop. C’est peut-être un des points faibles du film. C’est en anglais seulement pendant les 30 premières minutes et tout d’un coup, ça tombe en français avec une légère transition.

La prémisse du film a assez insolite, bien qu’elle est très intéressante et créative. L’histoire est bien ficelée, je n’ai pas décroché de cet excellent film. Il y a qu’un moment un peu plate, c’est l’origine de cette maladie chez le personnage principal.

Somme tout, Discopathe est un excellent film. Je vous conseille fortement de le voir si le film a une projection en salle ou une sortie en DVD/Blu-Ray.

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Distribution

  • Jeremy Earp Lavergne (Duane)
  • Sandrine Bisson (Franceine)
  • Ingrid Falaise (Mireille)
  • Christian Paul
  • Katherine Cleland (Valérie)
  • Mathieu Lepage (Chartrand)
  • Pierre Lenoir (directeur collège Ste-Lucie)
  • François Aubin (Sirois)
  • Ivan Freud

Fiche technique

  • Réalisation et scénario: Renaud Gauthier
  • Production: Renaud Gauthier, Marie Claire Lalonde
  • Sociétés de production: Durango Pictures, Marquis Film, Voyous Films
  • Distribution: Durango Pictures
  • Genre: suspense, drame d’horreur
  • Origine: Québec, 2013
  • Durée: 75 min
  • Première: 3 août 2013 au festival Fantasia

La semaine prochaine: Vendredi, c’est Total Crap 10 au Club Soda. Samedi, c’est un programme double avec Les Bizarroïdes et Les Inclassables au Théâtre Plaza.

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