Les Inclassables sont les courts métrages préférés de l’équipe de SPASM. Aucune contrainte et aucune thématique, l’équipe se donne carte blanche pour vous faire une programmation inclassable. C’était la cinquième fois que le festival présentait les Inclassables.
Sight – Daniel Lazo, Eran May-Raz – Bezaleal Academy of Arts – 8 min – Israël 2012
Dans un futur proche, la réalité augmentée aura pris une grande partie de nos vies. Elle sera présente dans tout ce que nous ferons, même dans nos relations interpersonnelles.
Ce n’était pas la première fois que je voyais ce court métrage. Je l’avais vu dans un de mes cours à l’université. Il n’en demeure pas moins que ce court métrage reste excellent. Le film nous propose une vision de l’envahissement de la technologie (réalité augmentée) et des réseaux sociaux dans nos vies. C’est une idée très intéressante et qui pourrait choquer certaines personnes.
Corbeau Hypersonique – Marc-André Bourgeau Gauthier – 2 min – Québec 2013
Ce court métrage fait une métaphore entre des ambitions trop grandes et la désillusion du personnage qui angoisse face à son échec.
L’animation est super et j’ai aimé le style de dessin. Le film est un peu étrange au premier degré, mais il est excellent quand on comprend la métaphore du film.
Gaspé Copper – Alexis Fortier Gauthier – Périphéria production – 14 min – Québec 2013
Durant une grève chez les mineurs, un père se trouve un nouvel emploi. C’est alors que ses trois enfants doivent déménager et faire le deuil de leur maison et de leur chien qui ne peut les accompagné dans cette nouvelle vie.
Ce court métrage était très long à mon avis et il ne se passait pas grand-chose. C’est l’une des raisons pourquoi je n’ai pas aimé le film.
La Rue de la Longue Haie – Jesse Malcolm Sweet – Kino – 7 min – Québec 2013
La rue de la Longue Haie semble une rue comme les autres. Elle est achalandée et les gens s’y promènent de façon normale. À l’aide d’une caméra cachée, on découvre quelque chose insoupçonnée dans la rue.
La prémisse est d’observer des gens marcher sur la rue. C’est un peu étrange et long. Cela prend du temps avant de comprendre où l’histoire s’en va, mais la finale vaut la peine.
Luminaris – Juan Pable Zaramella – 6 min – Argentine 2011
La lumière contrôle toute la vie. Les humains sont régis par cette lumière. Ils avancent au fur et à mesure que la lumière du jour évolue dans la journée. Un homme prépare un plan qui pourrait changer cette loi de la lumière.
WOW! WOW! WOW! Ce court métrage fut fantastique et ce fut mon court métrage préféré des Inclassables et même de toute la soirée (programme double avec les Bizarroïdes). L’histoire est insolite, drôle et très originale. Le film a été fait en stop-motion et la réalisation est très bien faite. Le traitement de l’image est super. Je n’ai rien à redire sur ce film. J’ai vraiment adoré!
Decapoda Shock – Javier Chillon – Misterio Producciones – 9 min – Espagne 2011
Après une mission sur une autre planète, un homme revient sur Terre transformé accidentellement en homme-crabe. Il débute une quête de vengeance contre ceux qui l’ont transformé.
C’était très étrange, mais original, mais très étrange! J’ai bien aimé cette histoire farfelue.
Belly – Julia Pott – Royal College of Art – 7 min – UK 2011
Oscar devient une grande personne. Il doit faire le deuil de se séparer de quelque chose, mais il ressent un vide en dedans de lui.
J’ai bien aimé ce court métrage surréaliste. L’histoire est amusante, intéressante et indescriptible. J’ai bien aimé le design des personnages, il y a une belle richesse dans les textures et dans l’imaginaire des personnages.
Nicola Sans S – Xavier Havitov – Chapeau Perdu – 3 min – Québec 2012
Nicola est atteint du syndrome d’Asperger. On découvre son univers où tout est en ordre et bien rangé. Malheureusement, son monde se bouleverse quand il découvre l’absence d’un objet du quotidien.
Cet univers fut bien étrange, mais absorbant. La réalisation en stop-motion est très bien faite.
Un Exemple de Succès – Lawrence Côté-Collins – LC2 Productions – 11 min – Québec 2012
Portrait du comédien Daniel Campeau qui a décidé de faire carrière à l’extérieur des centres urbains.
J’ai bien aimé ce faux documentaire sur un comédien qui pense avoir une superbe carrière en région. Ce portrait est très drôle et très absurde. Le court métrage est une surdose du succès de ce comédien.
Le Courant Faible de la Rivière – Joël Vaudreuil – Parce Que Films – 8 min – Québec 2013
Un vieil homme se promène près de la rivière de son chalet et il se remémore un souvenir d’enfance. Quand il avait 13 ans, il était venu avec une fille. Il voulait devenir un homme et elle voulait partager un don qu’elle a.
L’histoire nous plonge dans la nostalgie de ce vieil homme. J’ai plus ou moins aimé ce court métrage. Les dessins sont corrects.
Dark Vassel – Rocky Curby – 5 min – USA 2012
Un jeune robot est tenté de courtiser une jeune fille, mais le père de celle-ci n’approuve pas cette relation. C’est alors que le jeune robot se retrouve dans une situation problématique avec le père. Celui-ci le tue et il veut faire disparaître l’ombre du mort. L’ombre a juré de se venger.
Ce court métrage est un beau mélange entre Bender de la série Futurama, d’un film de massacre et d’un film de Tarantino. Le visuel de ce film est très beau et très bien fait. L’histoire pique notre curiosité.