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jellyfish-eyes-takashi-murakami-yatzer-10Au Japon, après les événements de Fukushima, un jeune gars, Masashi, et sa mère emménagent dans une nouvelle ville. Ce qui signifie que le jeune garçon doit aller dans une nouvelle école. Qui dit nouvel étudiant, dit un nouveau qu’il ne sera pas accepté par les autres dès son arrivée.

En même temps, un groupe de vilains scientifiques ont développé une machine ressemblant à un téléphone cellulaire. Cette machine donne accès à une créature que l’enfant peut contrôler. Ces créatures sont nommées F.R.I.E.N.D. Les scientifiques espèrent accumuler assez d’énergie négative afin d’en rayer les désastres naturels.

Le jeune garçon, durant le déménagement, découvre une de ces créatures. Mais, il ne possède pas ladite machine pour le contrôler et le cacher. Il se lie rapidement d’amitié avec la créature qu’il appelle Kurage (qui signifie méduse). À l’école, Masashi n’est pas accepté par les autres. De plus, il a déjà un F.R.I.E.N.D. qui est plus fort et plus habile que ceux des autres enfants. Le lien d’amitié entre Masashi et Kurage est énorme. Les méchants scientifiques découvrent que ce lien entre Masashi et son F.R.I.E.N.D a un potentiel époustouflant. Ils essayeront de lui tendre un piège. Réussiront-ils? Que veulent-ils faire avec toute cette énergie négative?

Le film Jellyfish Eyes ressemble beaucoup aux séries animées Pokémon et Digimon. Jellyfish Eyes est dans la tradition des monstres de poche. L’histoire est assez simple et sans grande surprise. Les scénarios où un enfant se fait intimider par d’autres élèves finissent souvent pareils. C’est-à-dire que l’enfant devient ami avec les autres et il est respecté. Mais avant, il devra subir toutes sortes de mésaventures et de méchancetés. Il y a toujours une morale qui dit aux spectateurs de rester persévérants. C’est exactement le cas pour Jellyfish Eyes. La prémisse et le scénario sont simples, mais directs. Les dialogues sont aussi très simplets, c’est normal puisque la plupart des personnages sont des enfants. C’est le premier film japonais où j’ai compris le plus de mots. J’ai seulement eu deux cours de langue japonaise à l’université et un sur les mangas et ça m’a permis de comprendre beaucoup les dialogues. C’est la preuve que les dialogues sont enfantins.

La force de ce film, c’est les F.R.I.E.N.D.s. Ils sont tellement adorables et mignons. N’importe qui voudrait en adopter un. Le style visuel entre les monstres et les humains se différencient énormément. Les F.R.I.E.N.D.s sont en CGI, mais ils sont bien intégrés dans le film. J’aimerais tellement voir un film de Pokémon avec le même style, cela devrait être excellent.

Bref, le film Jellyfish Eyes est un bon divertissement, quoiqu’il est un peu enfantin. Le film a plusieurs moments amusants et d’autres moments sont très prévisibles. C’est une belle histoire d’amitié et de développement de soi. Cependant, ce film ne plaira pas à tout le monde. Je pense que c’est une question de génération. Puisque j’ai grandi avec les Pokémon, j’ai eu un attachement rapide avec les F.R.I.E.N.D.s. Ce n’est pas un film parfait, en espérant que les défauts soient améliorés pour le deuxième film qui est en production.

Fiche technique :

  • Réalisation : Takashi Murakami
  • Scénario : Takashi Murakami, Jun Tsugita
  • Interprètes : Takuto Sueoka, Himeka Asami, Takumi Saito, Shota Sometani, Masataka Kubota
  • Compagnie : Gaga Corporation
  • Science-fiction / Fantastique
  • Japon
  • 2013
  • 101 min
  • HD
  • Japonais avec sous-titres anglais
  • http://www.jellyfisheyesthemovie.com/
  • Dimanche 20 juillet à 12h au théâtre Hall
  • Première canadienne

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