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Le 29, 30 et 31 mai dernier se tenait la quatrième édition du festival de BD de Montréal. Pour cette édition, le festival est aussi devenu le MCAF, soit Montreal Comic Art Festival. Un peu partout au pays, il y a plusieurs CAF comme TCAF (Toronto) ou encore VanCAF (Vancouver) et dans autres villes.

J’ai trouvé intéressant que le festival s’ouvre à l’univers anglophone de la bande dessinée. Pour l’occasion, le festival s’est associé à Drawn & Quarterly pour fêter le 25e anniversaire de la maison d’édition.

D’année en année, le festival grossit de plus en plus. Ça parait beaucoup, surtout avec le nombre d’exposants et de magasins qui sont venus au festival. Malheureusement, j’avais manqué la troisième édition due à mon travail. Alors, la comparaison que je peux faire, c’est entre la 2e et la 4e édition. Ça a beaucoup évolué et il y a de plus en plus de visiteurs!

Pour ce qui est des conférences, j’ai pu assister à au panel Socio-financement efficace? (dimanche à midi). Cette activité proposait une rencontre avec plusieurs auteurs et éditeurs de BD, c’était animé par Mathieu Forget (Bédéphilement Vôtre, émission à CIBL 101,5). Il y avait Stéphanie Leduc (auteure et illustratrice de la BD Dryades), Patrick Pinchart (éditeur et fondateur de la plateforme Sandawe, un genre de Kickstarter en France, mais pour la BD), Gautier Langevin (Front Froid et Studio Lounak), Sandra Vilder (magazine Planches) et Luc Bossé (Édition Pow Pow et Pow Pow Press). Il faut dire que tous les panellistes ont réussi à sociofinancer leur projet. Ce fut vraiment intéressant comme rencontre. Beaucoup de sujets autour du sociofinancement ont été abordés comme :

  • Est-ce que l’avenir de la BD passe par le sociofinancement?
  • Les avantages et les désavantages du sociofinancement;
  • Les erreurs qui ont été faites;
  • La différence entre éditer une BD par les canaux traditionnels et par le sociofinancement;
  • Et plusieurs autres sujets…

Ce qui a été bien de ce panel, c’est qu’il n’y a pas eu de réponse définitive sur l’avenir du sociofinancement en bande dessinée. Par contre, j’aurais aimé entendre l’avis des créateurs qui n’ont pas réussi leur campagne de sociofinancement, dans le but d’entendre un point de vue différent sur le phénomène.

Ensuite, j’ai vu une partie du panel De la BD au Ciné : Paul rencontre Paul (avec Michel Rabagliati et François Létourneau). Une partie seulement puisque j’étais en file pour avoir une dédicace. N’étant pas un connaisseur de l’œuvre de Michel Rabagliati, je dois dire que ce panel m’a donné le goût de voir l’adaptation cinématographique de Paul à Québec et de découvrir les bandes dessinées Paul à […] . Pendant une heure, il y a eu des anecdotes et des explications du passage de la BD au film. Et, bien sûr, il y a eu quelques extraits, dont le générique d’ouverture.

Le festival BD de Montréal, c’est de belles découvertes et de belles rencontres avec des auteurs et artistes de BD passionnés par le 9e Art! Lors de la quatrième édition, j’ai pu compléter ma collection de dédicaces dans le Front 8. Aussi, j’ai rencontré Boum (Boumeries), Sophie Bébard (Glorieux Printemps), Michel Falardeau (French Kiss 1986, Michel Falardeau présente : Vincent Bernier, des questions, des réponses…, Le Domaine Grisloire T.01), SV Bell (Black Flag.TV, Silverblood), Rémi Paradis (Zidara9), Jeik Dion, Dominique Carrier, Gautier Lanvegin et Olivier Carpentier (Front Froid), Frédéric Antoine (le défunt El Spectro et Biodôme) et d’autres peut-être d’autres gens que j’oublie.

Finalement, ce fut une très belle édition pour le FBDM, même si on a eu une drôle de température où le samedi il faisait très, très chaud et que le dimanche, il faisait froid. Ah! Les joies d’aller à des festivals en plein air. J’ai bien hâte de voir la prochaine édition du FBDM!

Maintenant, passons à la remise des prix Bédélys 2015 qui a eu lieu dans la première soirée du festival.

Bédélys Monde – Meilleure BD francophone diffusée au Québec

  • Building stories, Chris Ware (Delcourt)
  • Cet été-là, Jillian et Mariko Tamaki (Rue de Sèvres)
  • Un océan d’amour, Lupano & Panaccione (Delcourt)
  • Carnation, Xavier Mussat (Casterman)
  • Bonbons atomiques, Anthony Pastor (Actes Sud)
  • Blast 04, Manu Larcenet (Dargaud)
  • La propriété, Rutu Modan (Actes Sud)
  • Histoire d’un couple, Yeon-Sik Hong (Ego comme x)
  • Le perroquet des Batignolles, t. 2, Stanislas (Dargaud)
  • Ulysse : Les chants du retour, Jean Harambat (Actes Sud)

Bédélys Québec – Meilleure BD francophone professionnelle publiée au Québec

  • L’abominable Charles Christopher 02, Karl Kerschl (Studio Lounak)
  • Chroniques du Centre-Sud, Richard Suicide (Éditions Pow Pow)
  • La collectionneuse, Pascal Girard (La Pastèque)
  • Les cousines vampires, Cathon et Alexandre Fontaine-Rousseau (Éditions Pow Pow)
  • J’aime les filles, Obom (L’oie de Cravan)

Bédélys Indépendant – Meilleure BD autoéditée et auto distribuée au Québec

  • Circulus, Rupert Bottenberg (Trip)
  • Ça vole pas haut, Antonin Buisson
  • La logique du calendrier, ouvrage collectif
  • Minimax, François Donatien (Colosse)
  • Le poids du vide, David Gauthier (Éditions Rémi Paradis)

Bédélys Jeunesse – Meilleure BD jeunesse (7 à 12 ans)

  • L’agent Jean 07, Alex A (Presses Aventure)
  • Chasseuse de géants!, Aguirre et Rosado (Akileos)
  • Le château des étoiles 01, Alex Alice (Rue de Sèvres)
  • Paola Crusoé 02, Mathilde Domecq (Glénat)
  • Sœurs, Raina Telgemeier (Scholastic)

Prxi spécial du Jury

  • J’aime les filles, Obom (L’oie de Cravan)

 

Source: Page Facebook du FBDM pour la remise des prix Bédélys

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