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Shinjuku Swan était/sera présenté le :

  • 31 juillet 2015 à 21 h 45 au Théâtre Hall

Shiratori Tatsuhiko (Go Ayano) est vagabond et un bon à rien. Un jour après une baston avec des gens peu fréquentables, Shiratori se fait remarquer par Matora (Yusuke Iseya) qui lui offre du travail comme recruteur de filles pour les bars à hôtesses, les « love hotels » et les salons de massage de Kabukicho (le quartier chaud de Shinjuku, à Tokyo). Au début, Shiratori est réticent à ce nouveau boulot, mais Matora lui donne les bons arguments pour le convaincre. Selon lui, les filles qui sont recrutées sont plus heureuses dans leur vie. Matora est l’un des capitaines de Burst, une « agence de talents » (ou presque une gang de rue). Cependant, à Shinjuku, il y a deux agences de recrutement qui se font de la concurrence. Après quelques magouilles, Burst finit par absorber le clan rival. Par contre, il y aura une compétition afin de nommer de nouveaux capitaines au sein de Burst. Shiratori se met en danger à plusieurs reprises avant, pendant et après la fusion.

SHINJUKU SWAN 1

Pour son second film à Fantasia, le réalisateur Sion Sono (aussi Love & Peace et TAG) explore l’univers des bars à hôtesses, des « love hotels » et autres services sexuels de Kabukicho, un quartier très réputé pour l’industrie du sexe. Je trouve que c’est un sujet très intéressant qui n’est pas très connu et qui peut être tabou. À noter qu’au Japon, environ 50% des femmes et 60% des hommes ne sont pas en couple. Alors, c’est une industrie très profitable. En général, les Japonais préfèrent être indépendants et faire appel à ce genre de service pour aller chercher plaisir et satisfaction. Si le sujet vous intéresse, le site web Vice a fait plusieurs reportages intéressant sur l’industrie de l’amour au Japon.

Je dois dire que je préfère quand Sion Sono décide de travailler avec un scénario fait par d’autres personnes (ce qui est rare pour le réalisateur). La réalisation qu’il fait sur ses divers projets est toujours excellente, mais on dirait que j’aime moins quand il écrit lui-même l’histoire. Shinjuku Swan est très « calme » si je le compare aux films Love & Peace et TAG qui sont complètement explosés et absurdes.

Shinjuku Swan ressemble plus à Tokyo Tribe, dans le sens qu’il a une énergie semblable entre les deux films. Il y a aussi un univers semblable, c’est-à-dire que l’histoire propose des aventures autour de gang de rues (Yakuza) qui doivent s’affronter et/ou s’unir.

Ce film a un juste équilibre entre humour (un peu, par les situations) et drame, entre baston et développement des personnages. Bien que le film dure 139 minutes, il n’y a pas vraiment de temps morts.

Si je devais classer les trois films de Sion Sono, je dirais que TAG est le plus divertissant, mais Shinjuku Swan est le film qui m’a le plus plu, autant par son histoire que le jeu des comédiens.

Bref, Shinjuku Swan est un film qui explore les bas-fonds des quartiers malfamés de Tokyo. Ce film a été un grand succès au box-office japonais, et je comprends tellement pourquoi. C’est un excellent film que je recommande à n’importe qui.

Shinjuku Swan

  • Titre original : 新宿スワン (Shinjuku Swan)
  • Réalisation : Sion Sono
  • Scénario : Rikiya Mizushima, Osamu Suzuki
  • Interprètes : Go Ayano, Takayuki Yamada, Yusuke Iseya, Erika Sawajiri, Nobuaki Kaneko
  • Compagnie : Bogeydom Licensing
  • Thriller
  • Japon
  • 2015
  • 139 min
  • DCP
  • Japonais avec sous-titres anglais
  • Première Internationale
    • 31 juillet 2015 à 21 h 45 au Théâtre Hall

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