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Shin Godzilla a été présenté le 15 juillet 2017 dans le cadre du festival Fantasia. À noter, que le film sortira en DVD et Blu-Ray le 1er août 2017.

Un mystérieux monstre émerge de la baie de Tokyo. D’une grande violence, le monstre se dirige vers la ville tout en détruisant et terrorisant sur son passage. Au début, le monstre est maladroit, mais plus le temps passe, plus il s’habitue à son nouvel écosystème. Le gouvernement japonais se réunit d’urgence afin de faire face à cette terrifiante menace. La créature marine se fait nommer Godzilla! Le monstre est le fruit d’une mutation de déchets nucléaires. Les attaques n’ont aucun effet contre Godzilla! Comment arrêteront-ils sans avoir recours aux bommes thermonucléaires?

 

Shin Godzilla est le 29e film de la franchise qui a été produit par Toho, ce qui en fait le record du plus nombreux personnage produit par la même compagnie au cinéma. Le film a eu quelques projections spéciales à l’automne dernier, alors c’est la chance de voir ou revoir Shin Godzilla sur grand écran avant sa sortie en magasin.

Cette nouvelle aventure de Godzilla se fait dans le contexte post-Fukushima (Japon 2011). C’est ce qui a inspiré cette nouvelle itération de la mythique créature nippone. Le scénario de Shin Godzilla tourne beaucoup autour de la politique et de la gestion de crise. Shin Godzilla est une métaphore pour critiquer comme les événements de Fukushima ont été gérés.

Puisqu’on se situe en situation de crise nationale, le film nous présente une pléthore de personnages du gouvernement. C’est un peu la faiblesse du film parce que tous les personnages ont un titre (une fonction) et c’est écrit en surtitre. Je trouve que ça finit par me mélanger et par me déconcentrer de l’histoire. Je comprends qu’un gouvernement n’est pas une seule personne et qu’en temps de crise, tous les gens sont mobilisés. Mais pour le bon déroulement de l’histoire, j’aurais préféré faire abstraction de tout ce bruit visuel dans les sous-titres et les surtitres.

Godzilla n’a pas une grande place dans le film. On s’attarde beaucoup plus à la gestion de la crise que du Kaiju. En tant que tel, c’est intéressant comme perspective. Cependant, j’aurais vu que le scénario s’attarde plus à la créature étant donné que j’ai trouvé que le scénario s’étirait un peu trop à mon goût.

Parlant de Godzilla, j’ai bien aimé que le monstre évolue au fur et à mesure que l’histoire progresse. Au début, Godzilla a des allures un peu enfantines avec ses gros yeux. Un peu trop enfantin? Ce qui est bien, c’est que l’on sent que Godzilla est bien réel. Il a une texture et une présence. Par contre, je ne le trouve pas très beau ni très terrifiant.

La trame sonore est excellente. Elle ajoute une belle couche de drame et installe un sentiment d’urgence et de panique!

Bref, Shin Godzilla m’a plus à certains égards, même si j’ai trouvé le scénario un peu trop long. J’aime le fait que Godzilla est une métaphore pour critiquer la gestion de certains événements comme ceux de Fukushima.

 

Shin Godzilla

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