Cet article a été publié sur le site web Geeks and Com’.
Un petit platformer mélangé avec des casse-têtes, c’est ce qu’offre le jeu Evan’s Remains. Mais est-ce que le jeu en vaut la peine ?
Fiche Technique EVAN’S REMAINS
- Date de sortie : 11 juin
- Style : Aventure, Platformer, Casse-tête
- Classement ESRB/PEGI : E/7
- Développeur : Matías Schmied (maitan69)
- Éditeur : Whitethorn Digital
- Langue d’exploitation : Disponible en français
- Disponible sur PC, PS4 et Switch et Xbox One
- Testé sur Nintendo Switch
- Prix : 8,79 $/6,19 €
- Site officiel Nintendo Switch
- À noter que l’éditeur n’influence aucunement notre processus d’évaluation
L’histoire d’Evan
Un garçon génie nommé Evan est disparu. Une fille dénommée Dysis est envoyée sur une île mystérieuse à la recherche du fameux Evan. L’île est censée être inhabitée et cacher un secret. Quel secret ? Le secret est-il en lien avec les mystérieux monolithes ? Mais au cours de son exploration, Dysis rencontre un jeune homme nommé Clover. Que fait-il seul sur cette île inhabitée ? Que cherche-t-il ?
Le scénario du jeu Evan’s Remains est brillant et rempli de mystère. Pour compléter l’histoire, ça doit prendre environ de trois à cinq heures. C’est une histoire très captivante. J’ai bien aimé la majeure partie de l’histoire. Il est dur de m’expliquer un peu plus à ce sujet parce que ça touche au dénouement du jeu. Mais je dirais que j’ai aimé la fin jusqu’à un certain moment et que le reste, j’aurais pu m’en passer. Bien que ce ne soit pas ennuyeux, j’ai trouvé que le jeu avait culminé un certain niveau émotif qui m’a ravi et satisfait.
La jouabilité
Comme je le mentionnais en début de texte, Evan’s Remains est un platformer et un jeu de casse-têtes. Le mélange est très agréable puisque ça demande d’utiliser notre réflexion et notre logique pour résoudre les différents problèmes. Dans le fond, les casse-têtes sont un mini parcours où il faut se rendre du point A au point B, le tout en actionnant des plateformes, en sautant et en se téléportant d’une plateforme à l’autre. Je dirais que les puzzles ne sont pas si complexes à réaliser, quelques-uns m’ont donné un peu plus de fil à retordre, mais rien d’impossible. Et si jamais le joueur est vraiment bloqué, dans le menu « Start », on peut passer un des casse-têtes. Je dois dire que j’ai seulement utilisé cette fonction qu’une fois, mais je suis sûr que j’y serais arrivé.
La plupart des niveaux sont séparés par des dialogues entre Dysis et Clover. C’est là que toute la magie de l’histoire s’opère parce que le reste des puzzles ne font pas avancer l’histoire en tant que telle. Bien sûr, ça a un lien avec l’histoire et le mystère de l’île. Mais si un joueur ne veut que l’histoire, il pourrait très bien passer tous les casse-têtes et ne lire que la partie roman-graphique.
Les graphismes
Evan’s Remains s’inspire du côté visuel des jeux japonais d’aventure-graphique. Le tout est fait en pixel-art et c’est vraiment magnifique. Chaque paysage est unique en son genre et très beau visuellement. Par contre, j’ai été un peu déçu de la redondance des visuels lorsque le joueur doit résoudre les casse-têtes. C’est toujours le même arrière-plan, mais bon ce n’est pas si dérangeant.
Evan’s Remains, un conte mystérieux…
Je ne m’attendais à pas grand-chose de ce jeu indépendant. Néanmoins, je dois dire que j’ai été agréablement surpris par la richesse de l’histoire et du visuel. Evan’s Remains est un bon platformer et bon jeu de casse-têtes malgré le fait qu’il soit un peu court. J’en aurais pris un peu plus, mais pour le prix, ça en vaut la peine, surtout que tout est fait et réalisé par une seule personne, Matías Schmied !